Vous voulez vous sentir acteur de votre vie, contrôler sans vouloir tout maîtriser, sentir quand vos qualités peuvent devenir des défauts, faire appel à vos défauts pour en faire des qualités selon le contexte ? Cet article est pour vous.
Nous trébuchons au fil des ans sur nos souffrances passées non digérées, nos peurs non assumées, notre aspiration à la paresse et l’impression de subir notre quotidien. Voici quatre façons de déjouer ces pièges, de desserrer les freins qui œuvrent en nous, de se maintenir dans le mouvement et de rebondir des contraintes du quotidien. Elles sont mises en scènes en toile de fond par toutes les philosophies, sagesses, spiritualités et relations d’aide sérieuses. Alors que vous croyiez en Dieu et plus dans les religions, que vous ayez encore une confession de référence ou pas, que vous ne croyez plus en rien, ou simplement que vous vouliez piloter votre vie sereinement, voici de quoi vous mettre le sourire au lèvres et la foi au cœur.
Le premier secret vise à se libérer des douleurs passées ; le second à faire la paix avec ses peurs ; le troisième à se sentir vivant ; le quatrième à s’approprier les contraintes du quotidien et à rebondir.
Notre organisme libère, au fil des heures, des pensées relatives à des souvenirs sélectionnés par notre système nerveux selon les contextes traversés. Ces souvenirs et images générés indépendamment de tout acte volontaire répondent à un besoin biologique d’intégration des informations passées et d’orientation dans le présent. Alors, si nous voulons faire de notre organisme un allié pour avancer dans la vie, notre pensée réflexive doit aller à la rencontre de ce que nos équipements archaïques déclenchent. Sinon, c’est le conflit interne. Pour cela,
"quand une image du passé s’invite dans le présent, identifions-la, et plus tard, volontairement, à un moment à notre initiative, rappelons la très factuellement et concrètement avec ce dont nos cinq sens disposent et ce dont il est possible de se rappeler. Zéro interprétation, zéro inhibition, seulement le rappel de ce que nos cinq sens ont enregistré et rien que cela." |
Ce sont les conséquences de ce que nous redoutons ou préférons éviter qui rendent un évènement ou une situation indésirable. Nous préférons ne pas les voir, au point que quand nous prétendons les connaître, nous en connaissons le thème ou le cadre général, jamais la circonstance concrète. Soyons honnête, notre culpabilité et notre "bonne éducation" nous retiennent d’imaginer que ce que nous fuyons est parfois très prosaïquement égoïste. Un blessé dans la famille perturbe toute l’organisation familiale et a un impact sur le travail et les loisirs, sur notre socialité, notre irritabilité, etc., ce qui est bien plus déstabilisant que les simples soins à prodiguer au blessé. Nous ne voulons pas le voir et cela nous ronge silencieusement, nous avons honte d’avoir peur et peur d’avoir peur au point de nous masquer la face et de se trouver pris au dépourvu faute d’avoir anticipé pratiquement. Alors pour en finir avec les peurs qui nous poursuivent,
"osons imaginer les conséquences de ce qui nous fait peur et comme un malheur ou une catastrophe n’arrive jamais seul, explorons les conséquences des conséquences, factuellement et concrètement, comme si nous étions face à la situation et dans la scène la plus désagréable qui soit. Poussons le raffinement à multiplier les conséquences perturbatrices jusqu’à traverser l’abandon puis, toujours très concrètement, comme dans un mauvais film d’horreur, poussons jusqu’à la mort la plus dégradante qui soit pour nous. Zéro interprétation, zéro inhibition, juste les images concrètes et factuelles, ce que nos cinq sens peuvent synthétiser et que notre organisme nous livre, rien que cela." |
Nos habitudes nous tuent à petit feu : le système nerveux est fait pour encoder la nouveauté, sous peine de s’atrophier. Alors, si nous voulons rester acteur de notre vie et déjouer le piège du mal-être consécutif à une vie trop bien organisée ou trop bien secondée par les outils de confort dont nous savons apprécier les usages, couchons-nous le soir avec la certitude d’être différents du matin :
"chaque jour, transgressons l’une de nos limites aussi petite soit-elle et partons au lit avec la fierté d’avoir trouvé dans sa journée une petite chose que nous avons fait différemment de la veille." |
Nous butons chaque jour, plusieurs fois par jour, sur des contraintes, sur l’impression que quelque chose s’oppose ou ne veut pas composer avec nos désirs ou notre volonté. Quand nous y regardons de près, en fait nous cherchons à faire tourner le monde et à faire agir les autres comme nous imaginons que ce serait bien pour nous ou pour eux. Pour sortir de ce piège et reprendre l’initiative, nous avons besoin de composer avec ce qui s’impose à nous plutôt que de nous épuiser à nous y opposer ou à faire comme si cela ne nous atteignait pas. Alors,
"chaque fois qu’une opposition ou une contrainte s’offre à nous, questionnons la situation et l’autre pour en savoir plus, cherchons à en grossir le trait, remercions ces circonstances de nous permettre de nous confronter à nos limites et de nous intimer de trouver un passage pour aller au-delà, et si cet état de fait était prévisible, anticipons sur la contrainte et l’opposition. Bref, explorons ce en quoi ce qui advient est logique et cohérent du point de vue de ce qui s’oppose à nos désirs ou notre volonté ; à défaut, signifions qu’il y a des motifs qui permettent de penser que cette contrainte ou ce blocage sont bien légers au regard de ce qui se déroule ; trouvons l’opportunité dans la situation ; et si nous pensons voir la contrainte se dresser, sollicitons son expression comme quelque chose de logique." |
Enfin, si tout ceci est infaisable avec toute la colère qui règne en vous, alors purgez cette colère seul, dans un cadre qui épargne votre prochain et qui vous permet de sortir votre fiel, votre hargne etc., tout en prenant soin de rencontrer mentalement, factuellement, sans inhibition, censure ni interprétation, les scènes concrètes qui étayent votre état, qu’elles soient récentes ou viennent d’un passé lointain.
Alors, et seulement alors, attelez-vous à tout ce qui précède, à dose homéopathique et pour en faire une hygiène de vie. Et rappelez-vous que Gandhi disait qu’il n’y a pas de feu que l’amour ne puisse éteindre et que si le feu continue encore, c’est que l’amour n’est pas assez fort. Puissent ces orientations renforcer votre amour en vous et en la vie.
Paul-Henri Pion est psychopraticien à Courbevoie. « C’est en lâchant prise que vient la maîtrise ». Paul-Henri s’intéresse aux conditions de la performance et du bien-être humains. Sa pratique s’inscrit dans la lignée des travaux du Mental Research Institut dont il a suivi les enseignements. Économiste de formation, certifié en PNL et hypnose éricksonnienne, diplômé en psychologie, il met son expérience au service de votre bien-être.
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