Je t’aime, un peu, beaucoup, énormément …

Par Paul-Henri Pion


Je t'aime, un peu, beaucoup, énormément …

La vie à deux est une aventure pleine de satisfactions et de désillusions douloureuses. Partager son espace, ses envies ou ses humeurs est un exercice d’équilibriste qui, de rebondissements en rebondissements, peut se transformer en un conflit ouvert dans lequel chacun défend bec et ongles son point de vue.

Heureusement, de nombreux couples arrivent à construire et à dépasser leurs dissensions dans le respect mutuel tout en préservant l’espace commun. D’autres couples, en revanche, dépassent le stade de l’escarmouche pour plonger dans le déchirement.

Dans les lignes qui suivent, je vais rapporter deux cas de situations devenues douloureuses au point de mettre le couple en danger. Ces cas ne sont qu’un échantillon de ce qu’il est possible de rencontrer. A travers eux, j’essaierai de montrer comment sortir de l’impasse dans laquelle le couple s’est mis.

Cas 1, la situation

Ils viennent tous les deux. C’est elle qui est demandeuse et qui a pris le rendez-vous. Elle ne supporte plus les sautes d’humeur de son mari. Quand elle l’a connu, il était autonome et agréable et voici qu’il est devenu humiliant et verbalement violent tout en ayant des périodes de repli qu’elle qualifie de désinvestissement familial.

De son côté il déclare que, quand il rentre du travail il a envie d’être tranquille. Il trouve que sa femme n’en fait pas assez à la maison, qu’il y a toujours des choses qui traînent et que les travaux dans la maison tardent. Il pensait avoir épousé une femme active, or il ne la voit pas organiser la consultation des différents corps d’état ni tenir tout en ordre comme il le souhaiterait. Pour lui, il en a assez fait dans cette maison, il est fatigué et souhaite que ce soit elle qui poursuive les travaux. C’est lui qui gagne l’argent, alors à elle de faire tout à la maison, des travaux aux tâches ménagères.

De fait, tout semble s’être aggravé depuis que madame à décidé de s’occuper de ses enfants pendant leurs jeunes années. D’un train de vie généreux qui leur permettait d’avoir une employée de maison à plein temps, ils sont passés à une vie dans laquelle il leur faut composer avec la garde des enfants. Il se plaint d’être devenus dépendants du bon vouloir des grands parents avec lesquels les relations sont délicates et de ne plus pouvoir sortir.

Elle lui demande de participer plus à la vie de la maison et en particulier de ranger ses affaires qui traînent un peu partout et de ne pas se mettre à jouer de la harpe au moment où il faut charger les bagages - à la préparation desquels il n’a pas concédé participer - dans le coffre de la voiture. Elle se sent dévalorisée par son comportement à la maison qui lui donne l’impression d’être prise pour la domestique de service. Quand elle obtient un minimum de coopération, à reculons de la part de son mari, elle reçoit une réflexion blessante.

Cas 1, la dynamique qui fait souffrir

Il s’isole et le reconnaît. Elle lui demande d’être plus social. Il lui répond de ne pas chercher à percer sa carapace. Elle n’admet pas qu’il puisse avoir une carapace à la maison. Plus il se replie, plus elle cherche à le ramener « sur terre ». Ils s’épuisent l’un et l’autre à persévérer chacun dans leur voie : lui à lui demander d’être laissé dans son coin, elle à vouloir l’en sortir.

En allant plus avant, il se déclare angoissé d’être devenu le seul revenu du foyer. Après cinq années dans le poste qu’il occupe, il a envie d’évolution professionnelle mais n’arrive pas à faire le moindre pas dans ce sens. Il se sent bridé dans sa liberté, forcé de s’investir au travail plus qu’il n’en aurait envie et plus qu’il n’en est besoin et dans l’incapacité de prendre un risque. Son hyper-investissement professionnel mal assumé commence à lui jouer des tours et les relations au travail lui paraissent fragiles. Il se sent exposé. De fait, il se déclare d’un naturel peu convainquant et ayant peu confiance en lui, ce qui le conduit à faire passer ses idées en force. Conscient de cela, il passe son temps à se contrôler et se sent prêt à exploser à tout instant. Cette perspective l’effraie.

Que fait madame quand ça va mal ? Elle fait remarquer verbalement le désaccord à son mari. Elle lui demande de faire certaines choses comme ranger ses chemises ou cravates, ce qu’elle finit toujours par faire à sa place. Elle répond aussi à ses réflexions blessantes.

Que fait monsieur quand ça va mal ? Quand il sort de son mutisme, il fait des réflexions blessantes à sa femme. Il essaie de lutter contre sa peur et de masquer la colère qu’il a envers le monde entier, son travail, sa femme, sa famille et lui-même, qui l’ont conduit dans cette situation.

Les première séance commune a permis de mettre tout ce matériel à jour. Madame et monsieur en ont convenu.

Cas 1, l’arrêt de la dynamique qui fait souffrir

Fort de ces éléments, je leur ai demandé de dire les choses qui fâchent, tous les reproches ou qualificatifs potentiellement blessants, d’un bloc, de façon bien concentrée, en une seule fois le soir après le coucher des enfants, chacun exposant ses griefs à l’autre alternativement, l’autre écoutant religieusement. Le reste de la journée, ils peuvent penser ce qu’ils veulent de l’autre chacun de son côté, et doivent le garder pour eux jusqu’à cet instant où tout pourra être dit. Ce rendez-vous ainsi cadré a permis une prise de recul réciproque et un premier apaisement des tensions.

Ensuite, en séance individuelle, j’ai demandé à madame de mettre ostensiblement une pièce de deux centimes dans un petit pot à chaque fois que son mari la blessait et de ne rien faire d’autre que cela, ostensiblement, sans aucune explication. En outre, je lui ai demandé d’annoncer à son mari qu’elle souhaite que l’espace commun soit respecté et aussi de faire disparaître toute affaire qui traîne et qui appartient à son mari. Pour monsieur, je lui demande de réfléchir, plusieurs fois par jour, à tout ce qu’il peut faire pour aggraver la situation, sans toutefois le mettre en oeuvre. Je lui demanderai aussi d’épancher sa colère dans des lettres écrites à un moment choisi par lui et non en réponse à une bouffée de colère, lettres destinées à être détruites après rédaction.

Dans toutes ces orientations, il n’y a aucune intention de leur demander d’arrêter ce qu’ils font. Il leur est seulement demandé de continuer à faire ce qu’ils font, se faire des reproches, pointer quand elle est blessée, penser à aggraver la situation ou se mettre en colère. Ces tâches conduisent simplement à introduire des éléments nouveaux dans la forme des interactions. La mise en oeuvre de ces altérations volontaires a conduit à améliorer profondément l’atmosphère conjugale au point de constater la réapparition de l’humour entre eux à la quatrième séance. Ainsi, quand monsieur se met à la harpe alors que les courses sont à ranger et que madame voyant cela part se coucher, monsieur lui lance espièglement « tu joues à monsieur ... », et va ranger les courses.

Cas 2, la situation

Il vient seul, avec une demande d’affirmation de lui. Il trouve sa femme hyperactive et envahissante et ne sait plus comment faire. Il en est même à douter de sa volonté de poursuivre dans ce couple. Quand il a la malchance de faire une tarte, il se fait réprimander sur le fait qu’il n’a pas suivi exactement la recette. Quand il lui arrive de payer une facture d’électricité, il se fait reprocher qu’il n’a pas utilisé le bon compte bancaire pour payer. Cependant, son épouse va toujours très vite et il a peu l’occasion de contribuer à la vie du foyer, au point d’avoir l’impression de vivre chez sa femme : les meubles, c’est elle, la disposition des pièces, c’est elle, les vacances c’est elle. Elle ne souhaite pas faire compte commun et aime mener grand train de vie.

Lui ne souhaite pas dépenser comme elle le fait et face à ses dépenses, il finit par se sentir financièrement débiteur de sa femme : il ne peut tirer sur le patrimoine des parents comme elle le fait. Il cherche à lui expliquer, elle s’emporte. Il en est à renoncer à tout. Il la connaît par coeur et ne sait plus comment faire. Il a peur d’en venir à s’en séparer, et craint que ce ne soit une erreur. De fait il se pose des questions en permanence, sans pouvoir leur apporter de réponses satisfaisantes. Il semble qu’elle aussi s’inquiète de leur relation de couple et en nourrit une certaine colère. Il en sont au point de constater qu’ils vivent juxtaposés et ils en souffrent l’un comme l’autre.

Il pense qu’il lui faut apprendre à composer avec la personnalité de sa femme avant de s’en séparer si c’est à cela qu’ils doivent arriver. Il se dit que rester dans la souffrance ainsi, et partir sans avoir appris comment composer avec ce type de comportement ouvre la porte à refaire la même chose avec une autre. Après tout, ils se sont mariés vite après s’être connus et n’en étaient pas à leur coup d’essai. Si s’être marié avec elle est une erreur, il ne voit pas d’élément qui lui dise qu’il ne re-commettra pas la même erreur au moment de s’installer avec une autre. Donc il veut essayer d’apprendre à gérer cette situation : c’est ce qu’il appelle apprendre à s’affirmer.

Ce sont là les éléments que la première séance apporte.

Cas 2, arrêt de la dynamique qui fait souffrir

Manifestement cet homme a toute sa logique, est désemparé mais est prêt à tenter quelque chose et semble avoir assez de lucidité et de recul pour tenter quelque chose. Quand il vient, la situation présente plusieurs dynamiques à l’oeuvre qui coexistent avec son problème : « je veux que ça aille mieux », « j’ai renoncé à intervenir », « je reçois des remarques blessantes quand j’essaie malgré tout de faire quelque chose ». A celles-ci, s’ajoutent les questions envahissantes.

Je choisis pour la première séance de voir comment ces dynamiques s’adaptent à une petite modification qui y est introduite. Il repart avec trois tâches. La première est de penser quelques fois par jour, au cours d’une interaction, à ce qu’il pourrait faire pour aller plus mal, à y apporter une réponse concrète et à ne pas la mettre en oeuvre ; cette tâche répond à ses efforts infructueux pour aller mieux ; puisqu’en essayant de trouver comment faire pour aller mieux la situation empire, alors je lui demande d’explorer ce qu’il pourrait faire pour aller mal.

La seconde est de bien observer cette femme qu’il croit connaître : en effet, s’il la connaissait vraiment, il saurait comment lui dire ce qu’il souhaite pour être entendu ; il lui faut donc découvrir son mode de fonctionnement effectif ; au lieu de tomber tête baissée dans ses pièges, il lui faut vraiment bien observer comment elle agit, avec beaucoup de prudence et de finesse ; cette tâche lui demande indirectement et volontairement de ne pas intervenir, lui qui avant renonçait à intervenir involontairement ; il s’agit d’un « renoncement » actif.

La troisième est d’anticiper les reproches de sa femme ; ainsi, s’il venait à faire quelque chose, plutôt que d’attendre qu’elle s’emporte, il lui faudra prendre les devants ; par exemple, il devra lui dire qu’elle ne va pas être satisfaite du tout et qu’elle est tout à fait en situation de lui en vouloir d’avoir utilisé le torchon bleu plutôt que le torchon rouge pour essuyer la vaisselle.

Il revient en seconde séance, à la fois satisfait et bien embêté d’avoir vu la situation conjugale se dédramatiser et d’avoir même reçu des compliments, ce qu’il n’avait pas entendu depuis de longs mois. D’un côté il est satisfait de ce qu’il a obtenu. D’un autre côté, il se rend compte que le changement repose sur ses épaules et se demande s’il a vraiment envie de continuer dans son couple. De nature curieux et motivé par sa volonté d’apprendre à s’affirmer, il a malgré tout mené l’expérimentation. D’un autre côté, il en redoute le résultat.

Il me faut recourir à toute son expérience des arts martiaux pour le conduire à poursuivre l’expérimentation. Alors, j’introduis une nouvelle tâche relative à ses questions sans fin. Je lui demande de répondre aux questions qu’il se pose par « répondre ne sert à rien ». En effet, il constate que quand il se pose une question, il essaie d’y répondre et qu’alors, la question réapparaît sous une forme ou sous une autre, et ainsi de suite jusqu’à en être envahi et jusqu’à en nourrir un doute permanent. Tout se passe comme si les réponses entraînaient les questions.

Il reviendra beaucoup plus détendu en troisième séance : les questions se sont arrêtées, les relations de couple s’améliorent. Ils ont retrouvé le chemin de relations intimes satisfaisantes. Une dernière séance finira de le mettre en confiance avec sa capacité à gérer les relations dans son couple, d’autant qu’il découvre son épouse sous un jour jusqu’alors inconnu : elle prend les choses avec beaucoup plus de calme et fait même de l’humour dans des situations antérieurement conflictuelles.

Que peut-on en dire ?

Ces deux cas montrent que l’introduction d’une petite différence à l’intérieur d’un système qui s’est emballé peut avoir un effet conséquent. Toutefois, dans ces deux couples, si le doute sur la poursuite de la relation était apparu, il existait une volonté de poursuivre ou tout au moins de sortir de l’impasse de façon élégante. Ce germe de volonté a permis une mise en oeuvre rapide et efficace des manoeuvres destinées à altérer les cercles vicieux existants.

Ainsi, avant que la situation ne devienne insupportable, voire conduite à l’explosion, chacun peut introduire dans les séquences ritualisées du couple un élément de surprise qui, très certainement, s’il est introduit de façon calme et apaisée, permettra l’arrêt des cercles vicieux en train de s’emballer.


Après 16 années passées dans des postes à responsabilité en entreprise,
Paul-Henri Pion s’est investi dans les métiers de la relation et de l’accompagnement de la personne. Il exerce aujourd’hui comme psychothérapeute. Sa pratique s’inscrit dans la lignée des travaux du Mental Research Institute de Palo Alto (Californie) et de son Centre de thérapie brève.

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Publication proposée par : Pion Paul-Henri

Paul-Henri Pion est psychopraticien à Courbevoie. « C’est en lâchant prise que vient la maîtrise ». Paul-Henri s’intéresse aux conditions de la performance et du bien-être humains. Sa pratique s’inscrit dans la lignée des travaux du Mental Research Institut dont il a suivi les enseignements. Économiste de formation, certifié en PNL et hypnose éricksonnienne, diplômé en psychologie, il met son expérience au service de votre bien-être.

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