Au fond, quel que soit le problème, on peut l’aborder sous l’angle de la place.
La place que vous prenez, celle que l’on vous donne, la place que vous ne prenez pas ou celle que l’on vous refuse, consciemment ou pas.
Vous vous sentez seul(e) ? Triste ? Stressé(e) ? Fatigué(e) ? Découragé(e) ? Surmené(e) ? Dépassé(e) ? Fâché(e) ?Incompris(e) ? Vous avez peur de l’inconnu ? Vous manquez de confiance en vous ? Vous recherchez sans cesse la perfection ? Vous ne savez pas exprimer vos émotions ?
Encore et toujours, cela reflète votre (absence de) place. Cela reflète aussi le conflit entre ce que vous êtes, ce que vous voudriez être, ce que l’on pense que vous êtes et ce qu’on voudrait que vous soyez. Tout ceci semble bien compliqué et peut pourtant se résoudre à ces simples questions : de quoi avez-vous vraiment besoin ? Et qu’allez-vous faire pour l’obtenir ?
L’image de vous-même que vous avez construite depuis votre plus « tendre » enfance, n’est pas venue toute seule. Elle s’est nourrie des expériences, des rencontres, des événements positifs et négatifs que vous avez traversés. Sur cela, vous avez peu d’impact aujourd’hui : le passé est passé. Par contre, vous avez la possibilité d’influencer là, maintenant et pour longtemps vos expériences et vos rencontres présentes et futures par la manière de les appréhender et de les vivre.
Prendre sa place ne veut pas dire qu’on efface celle des autres, cela veut dire qu’au lieu de s’adapter aux attentes (réelles ou supposées) des autres, on s’adapte à ses propres besoins. On n’en devient pas plus bruyant, irritant ou désagréable pour autant, que du contraire : cette nouvelle clarté est souvent fortement appréciée et les contacts sont dès lors plus vrais et plus forts.
Je vous propose ici un moyen concret et original d’y parvenir : à travers le chiens !!
Attendez avant de détourner les yeux et de vous dire « ce n’est pas pour moi, je veux du sérieux et vraiment avancer » ! Pourriez-vous simplement répondre à la question suivante ?
Le chien est souvent qualifié de meilleur ami de l’homme. Plus précisément, je dirai qu’il en est son miroir le plus fidèle, tout simplement car il adapte son comportement au vôtre (tiens, tiens, cela ne vous rappelle rien ?). C’est une vieille habitude chez lui, de s’adapter à l’homme, ce fut quand même une question de survie à la base. Cette alliance remonte à la nuit des temps, et même si la relation entre l’homme et l’animal a beaucoup évolué, le chien équilibré a gardé cette caractéristique, très utile dans la pratique de la zoothérapie.
En vous mettant en contact avec un chien parfaitement éduqué pour cela, un zoothérapeute peut vous traduire ce que le chien dit de vous : votre manque d’assurance, votre besoin de contrôle, votre envie de bien faire, votre peur de blesser, … Et cela traduit la place que vous prenez car cela n’engage que vous ! Le chien n’a pas le pouvoir (même si vous êtes tenté de le lui donner) de vous octroyer une place : il ne peut que réagir en fonction de la place que vous prenez.
Un autre axe important que le contact au chien permet d’affiner, outre votre positionnement personnel par rapport à vous-même, c’est à dire l’écoute et le respect de vos besoins, c’est votre rapport aux autres : votre communication en l’occurrence. La communication avec le chien, pour être efficace, doit être claire. Elle doit permettre au chien de comprendre lorsque vous êtes satisfait ou non, lorsque vous exigez ou proposez, lorsque vous valorisez ou ignorez son comportement. A travers votre corps, votre voix, tout le langage non verbal que l’animal décode bien mieux que les mots (qui n’ont pas de sens pour lui). Tout cela se travaille, s’affine, se structure et permet par la suite de mieux communiquer avec vos semblables.
Enfin, lorsque je vous parlais des expériences que vous avez vécues et qui ont construit votre image, ici aussi, le contact avec le chien permet de mettre en lumière le système de renforcement, qui est à la base du comportementalisme (humain ou canin, même combat !). C’est-à-dire que vous allez retenir ce que vous vivez ou avez vécu en fonction du renforcement positif ou négatif qui y sera associé. Une action positive renforcée positivement (féliciter un acte généreux, par exemple) et une action négative renforcée négativement (punir un vol, par exemple) donnera un comportement sain et adapté à la société. C’est lors d’une incohérence que cela se complique : un renforcement positif d’une action négative (banaliser un fait de violence, par exemple) ou un renforcement négatif d’une action positive (punir un acte bienveillant, par exemple) déstabilisera l’humain comme le chien. Cela mis en lumière, vous pouvez agir au mieux par rapport à votre entourage, principalement vos enfants, mais également vos collègues, votre conjoint, … pour clarifier la place de chacun. Mais une fois encore, c’est surtout et avant tout par rapport à vous-même que vous pouvez agir.
Vous pouvez dès lors apprendre un nouveau positionnement de vie, et ce, quel que soit votre âge, votre sexe, votre tempérament ou votre expérience. Qui que vous soyez, vous avez la possibilité de créer votre place, celle qui vous correspond, celle qui vous anime, celle qui vous convient.
Si c’est possible face au chien, c’est possible face aux gens. Il vous reste à transférer ces nouveaux comportements à votre vie quotidienne, toujours progressivement, pour parvenir à une parfaite autonomie qui vous guidera vers vos propres choix de vie. C’est le principe de la zoothérapie.
Aude Klein |
Aude Klein est coach assistée par les chiens et maître praticienne PNL dans la Région de Namur (Fernelmont) .
1, rue haute fontaine - Franc-Waret (commune de Fernelmont, juste à côté de Namur)
Tél : 0478/055.774
Mail : audeklein@gmail.com
Sites :
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