Les vacances arrivent.
Cette années, elles ont cependant un autre goût, une autre couleur que d’habitude. Cela fait quelques semaines que le quotidien a cet autre goût, cette autre couleur qui angoisse, indiffère, surprend, agace, révèle ou réveille chacun d’entre nous. Sans entrer dans les détails – ce n’est pas mon propos aujourd’hui – la manière d’aborder cette étrange période, comme celle d’aborder les vacances, s’avère, comme chaque évènement d’ailleurs, révélateur de notre personnalité.
Est-ce pour nous l’occasion de nous reposer, de nous ressourcer, de prendre (enfin) soin de nous, de nos besoins et de nos envies ? De faire ce que nous ne nous autorisons pas au quotidien ? Quelle bonne idée ! Quel dommage cependant d’avoir attendu si longtemps pour nous en préoccuper... Pourquoi ne pas nous offrir plus de moments dans votre « vraie vie », pour ne pas arriver, si épuisé, si loin de nous-même, de nos proches, de nos valeurs, en vacances ?
Est-ce pour nous un moment de stress voire d’angoisse ? L’avion, les maladies, les accidents, … ne laissent pas indifférent. Si tel est le cas, pourquoi nous imposer cela ? Est-ce pour faire plaisir à notre entourage ? Pour éviter les conflits ? N’oublions pas que ces conflits risquent bien plus d’arriver dans un climat tendu. Peut-être pourrions-nous réfléchir tous ensemble à une formule plus proches de nos attentes ? Affirmer notre place ne revient pas à prendre la place de quelqu’un d’autre. Cela revient à occuper notre propre place, car elle existe, quoi que nous pensions, et si elle demeure vacante, nous ne nous donnons pas l’occasion de nous connecter à qui que ce soit. C’est donc autant dommageable pour nous que pour les autres.
Est-ce pour nous une surcharge cognitive ? Surtout si nous partons avec des enfants en bas âge, il faut penser aux valises, aux horaires, aux besoins de chacun. Il sera opportun de nous faire remplacer au travail, ou tout du moins qu’il n’y ait pas une accumulation de tâches à faire à notre retour. D’ailleurs, parlons-en de notre retour. Si avant même de partir, nous nous demandons comment organiser les lessives et autre retour à la « normale », il est peut-être judicieux de consacrer plus de temps à nous écouter et nous détendre, même et surtout en dehors des périodes de vacances. Cela s’organise, comme tout le reste. Pour cela, il suffit de nous rappeler que notre bien-être est la priorité. Si nous nous laissons de côté, nous ne pourrons rien gérer aussi efficacement que nous le souhaiterions.
Comme la plupart des spécialistes en la matière l’affirment, les vacances sont souvent bien moins salutaires qu’on l’imagine. On a souvent puisé beaucoup trop dans nos réserves énergétiques tout au long de l’année et quand enfin, arrivent ces vacances tant attendues, on n’en profite pas assez, car on n’est pas en état. C’est un tel décalage par rapport à notre réalité que beaucoup en sortent encore plus fatigués ! Si, chaque semaine (voire chaque jour), nous nous consacrions un moment de « vacances », notre corps, notre tête et notre cœur seraient bien plus prêts à en profiter, et ce, tout au long de l’année. Vivre ne s’attend pas. Si nous attendons nos vacances pour vibrer et exister, nous risquons de passze à côté de notre réelle existence. Ce n’est pas une fatalité, c’est un choix. Il suffit de changer de choix pour inverser la tendance !
Avons-nous laissé le choix à notre compagnon/compagne ? Pour lui faire plaisir ? Parce que nous avions d’autres choses à gérer ? Parce que nous ne nous sentions pas capable de les organiser ? Parce que nous n’avons jamais pris la peine de nous demander ce qui nous plairait vraiment ? Il n’est jamais trop tard...
Avons-vous fait comme d’habitude ? Pourquoi ? Est-ce que cela nous plaît toujours autant que d’habitude ? Si oui, quel excellent choix ! Si non, de quoi aurions-nous envie ? Pourquoi nous freinons-nous dans cette quête ? Est-ce par peur ? Si oui, la peur de quoi ? Qu’est-ce qui nous aiderait à y faire face ? Comment pourrions-nous mettre en place un nouveau schéma de vacances, plus proche de nous ? Plus épanouissant ? Plus vivifiant ?
Bien-sûr, la question financière limite beaucoup de choses. Cependant, cette période étrange que nous venons de traverser nous a montré qu’on n’avait pas forcément de grands besoins.
Les destinations très lointaines, les séjours hors de prix ne sont pas ce qui nous a manqué le plus, durant ces quelques semaines.
Un retour à soi, à la simplicité, à la véracité des choses nous a permis de rencontrer une nouvelle réalité. Des paysages, même à côté de chez soi, sont devenus bien plus intéressants. Comment cela se fait-il ? Qu’est-ce que cela nous a apporté ?
Des liens, des amitiés se sont révélées différentes de ce qu’on imaginait. Qu’en concluons-nous ? Des activités sont devenues plus ou moins intéressantes voire importantes. Qu’en retenons-nous ?
Maintenant que nous pouvons sortir un peu plus, que souhaitons-nous ? De quoi avons-nous vraiment besoin pour nous ressourcer ? Changer d’air ? Prendre soin de nous ? Comment allons-nous mettre cela en place ?
Quels que soient ces choix – oui, vous l’aurez compris, c’est bien à choisir en âme et conscience que je vous invite, ainsi qu’à prendre votre place – je vous souhaite d’excellentes vacances ! Mais plus encore, un quotidien à votre image, tout aussi respectueux de vous-même que vous l’êtes de votre entourage.
Aude Klein Enseignante, comportementaliste canin, zoothérapeute et coach. |
Aude Klein est coach assistée par les chiens et maître praticienne PNL dans la Région de Namur (Fernelmont) .
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