L’été touche à sa fin. Comme toute fin, c’est un mini deuil à vivre, une page à tourner, une autre à réinventer, une fois de plus. C’est surtout l’occasion de revenir vers soi pour faire le point. Ce n’est pas toujours facile, surtout dans notre contexte sanitaire, émotionnel et fonctionnel. Beaucoup de questions restent sans réponses, beaucoup d’incertitudes s’enlisent peu à peu et ce, depuis de nombreuses semaines.
Peut-être que tu ne t’es pas rendu compte qu’il te fallait aussi TE prendre en compte, dans cette situation d’urgence qui a perduré. C’est maintenant l’occasion de le faire !
Si c’est la fin de l’été et que tu es épuisé(e), qu’ouvrir ta mâchoire pour parler ou simplement sourire te demande un effort. Que tu as envie de fondre en larmes, de te répandre en flots qui couleront loin, très loin, doucement, tout doucement, sous ce vent libérateur. Il est temps…
Si tu as envie d’un rendez-vous avec toi-même, où tu peux t’occuper de toi, t’écouter, te laisser aller à ce que tu es, à ce que tu aimes, à ce qui t’animes sans rien justifier, sans rien modifier pour satisfaire ou plaire à qui que ce soit. Il est temps…
Si tu as besoin de ne plus penser à rien, de ne plus rien organiser, planifier, penser, améliorer, expliquer. D’oublier tous tes rôles pour retrouver la personne que tu es, nue et réelle. Il est temps…
Il est temps d’enfin décharger tes épaules, tes muscles, tes responsabilités, tes entraves, celles que tu as accepté de prendre malgré toi, parce qu’il fallait bien, et qui t’enferment maintenant et t’étouffent petit à petit. Il est temps de te départir des contraintes que tu t’es toi-même infligées car beaucoup sont inutiles, malveillantes voire contre-productives.
Tout ce que tu fais quotidiennement, parce que si tu ne le fais pas personne ne le fera, manque de toi, de vie et d’ambition. Tout ce que tu fais parce que si tu ne ne le fais pas maintenant, tu devras le faire plus tard, et que tu n’auras sans doute plus la force, est tout aussi triste, injuste que dévalorisant. Comment veux-tu t’aimer lorsque tu t’imposes ce que tu n’imposerais à personne d’autre ?
Comment veux-tu trouver la force, lorsque tu la dépenses inutilement ?
Si tu manques d’air, si tu manques de vie, si tu sens que tu t’éteins petit à petit, à ne jamais te laisser tranquille, à ne jamais te satisfaire de ce que tu fais et de qui tu es, il est temps.
Si tu es fatigué(e) de la chaleur puis du froid qui ronge tes os et ton sang successivement, fatigué(e) du bruit, fatigué(e) des odeurs que tu ne supportes plus, sans penser à déployer celles qui te plaisent. Il est temps …
Si tu es fatigué(e) des attentes que tu en as marre de combler, de la présence silencieuse et dynamique que l’on attend de toi, implicitement. Si tu en as marre de comprendre malgré toi, d’excuser les autres mais jamais toi ; si tu en as marre de t’adapter envers et contre tout, de passer en dernier, quand il te reste du temps et de l’énergie (ce qui n’arrive presque jamais, en fait). Il est temps…
Parce que tu sais qu’un jour il sera trop tard. Tu sais qu’un jour, tu auras été trop loin et que tu prendras des décisions qui ne te conviennent pas. Que tu ne veux pas, mais qui sont les moins mauvaises solutions. Si seulement, tu t’étais laissé(e) le temps avant.
Alors, voici ce que je te propose.
Prends le temps. Prends le temps d’être celle ou celui que tu voudrais être, que tu serais fier(e) d’avoir pour ami(e), compagnon/e, parent, enfant, … Sois celui ou celle dont tu as besoin, là, maintenant, tout de suite, et non pas celle ou celui qu’on attend de toi (d’ailleurs, excuse-moi de te le préciser, mais tu n’en sais rien, tu n’es pas dans la tête des autres !), et de ne quand même pas convenir à des exigences changeantes et toujours plus présentes. Maintenant ça suffit. C’est ton devoir plus que ton droit. Tu te dois de penser à toi.
Tu te dois d’être aussi doux/ce et empathique envers toi-même que tu l’es envers les autres. Ne dis pas que tu ne sais pas comment faire : observe-toi avec les autres, et imite-toi ; deviens celui/celle dont tu aurais besoin, tout simplement : ton coéquipier le plus fiable et le plus proche !
Parce que le jour où tu auras vidé ma dernière goutte de lumière, tu n’allumeras plus jamais le feu des yeux de personne : tes enfants, ton conjoint/e, tes clients, tes collègues, ton patron, ta famille, tes amis. Personne. Tout le monde t’aura perdu(e) quand tu te seras perdu(e). Je suis sûre que tu ne veux pas cela. Que tu ne veux ni te perdre ni t’éteindre, et heureusement. Cette étincelle est celle dont tu as besoin pour mieux te traiter, mieux te respecter et mieux t’aimer.
Tu as le devoir d’être avec toi comme tu es auprès de tous et de vivre, plus que de survivre. C’est tout ce que je te souhaite et je ne peux que t’y encourager, car tu en es bien plus capable que tu ne le crois !
Belle rentrée !
Aude Klein Enseignante, comportementaliste canin, zoothérapeute et coach. |
Aude Klein est coach assistée par les chiens et maître praticienne PNL dans la Région de Namur (Fernelmont) .
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