Le but que ce groupe s’assigne est la croissance personnelle et professionnelle des professionnels des relations d’aide : nous l’offrons aussi à des groupes de professionnels.
Elle est accessible aux praticiens de la psychothérapie, du coaching, et du travail social.
Une nouveauté : au choix de chaque participant, la possibilité de suivre, séance après séance, l’évolution du travail avec un patient (les "cas continus").
La procédure de supervision peut, en fonction des circonstances, inclure des moments de travail personnel au bénéfice du supervisé, dans la mesure où sa difficulté professionnelle reposerait, en partie au moins, sur un processus interne interférant.
La procédure : après les annonces personnelles, les participants énoncent les sujets pour lesquels ils demandent de l’aide. Ensuite, un par un, ces sujets font l’objet du travail de l’ensemble des participants, auquel travail j’ajoute mes observations ou informations (concepts ou techniques) susceptibles de bien répondre à l’attente du participant. Le professionnel recevra l’aide voulue pour l’aider à se désenchevêtrer d’un lien trop chargé d’éléments du passé du professionnel et qui interfère avec son travail.
Les problèmes particuliers à la thérapie de couples feront l’objet des enseignements utiles à ces cas, avec cette déjà vieille question de la place du travail thérapeutique de l’un des membres du couple qui consulte.
L’ambiance de ce groupe est animée, je dirais même fiévreuse, dans le sens d’une activité soutenue, enthousiaste, et où la curiosité et la mise en question sont de très belles vertus, très appréciées.
J’utilise diverses méthodes dans un esprit pluridisciplinaire. Il s’agit de l’Analyse Transactionnelle, la Psychanalyse, la Thérapie Systémique, la Gestalt-Therapy, la Bio- Énergie, les thérapies Pré et Périnatales, les thérapies émotionnelles ou régressives.
Nous alignons la relation de la supervision sur les mêmes principes que ceux avec lesquels nous façonnons nos relations avec les personnes qui viennent chez nous pour une psychothérapie.
Il s’agit de se positionner de façon utile, synergique et visant à l’aboutissement, en ajustant, transaction par transaction, le degré de proximité-éloignement, et le degré de similitude-différence.
Exemples
• Un demandeur de supervision se manifeste comme sur-intellectualisant, excessivement rationnel, factuel : nous œuvrerons à augmenter graduellement la proximité et la similitude, afin d’ouvrir la relation aux éléments plus émotionnels.
Nous manifesterons de la proximité par des paroles et des signes corporels indiquant cette proximité, en fournissant un écho, une empathie, un intérêt à l’égard du supervisé, de façon suffisamment marquée pour ne pas être méconnu.
Nous manifesterons de la similitude en indiquant que nous aurions pensé, agi, ressenti de façon très similaire à celle du supervisé :« Bien sûr, évidemment, mais oui, j’aurais dit/fait pareillement... Moi aussi, je me serais senti mal à l’aise avec ce patient... »
• Un demandeur de supervision se montre comme très émotionnel, et excessivement soucieux d’établir une relation de grande sécurité face au superviseur.
Nous manifesterons un intérêt sur les informations (quel est le contrat de psychothérapie, quelles techniques le supervisé utilise, et, de là, quelles sont les options qui lui feraient défaut, ...).
Nous manifesterons un intérêt pour l’objet de la supervision, et nous manifesterons notre souci sur les plans, notionnels, techniques, stratégiques. Nous réduirons de façon plutôt stricte notre intérêt et notre empathie pour le supervisé, et marquerons notre éloignement et/ou notre différence avec lui. Par exemple, suite à un commentaire de nature émotionnelle, nous poserons des questions sur ces émotions, et écouterons les réponses en gardant une posture froide, impassible, et poserons des questions très matérielles/pratiques. Exemple : « Vous semblez très affecté par sa réaction négative, en quoi, ou pourquoi pensez-vous qu’il vous fallait acter, nommer, pointer ses émotions ? » Et : « Dans quels cas, sous quelles conditions, et pour quels bénéfices pensez-vous utile de montrer votre intérêt pour le vécu de votre patient ? »
Ces procédés sont destinés à réduire les risques d’envahissement du rapport de supervision par des éléments ici, dans un tel cas, indésirables.
Ces façons de gérer la "température" de la relation de supervision sont destinées à optimaliser le climat interpersonnel entre supervisé et superviseur en vue d’une rencontre productive aux deux niveaux, à savoir, l’accomplissement du contrat de séance de supervision, et la santé du processus interpersonnel.
CEPSI, s.a. (Centre d’Études Psychologiques des Systèmes Interpersonnels, anciennement l’Atelier Transactionnel).
Salomon Nasielski est psychologue, psychothérapeute en pratique privée, formateur de psychothérapeutes. Salomon a été un des pionniers de l’AT en Europe.
Il a acquis des formations approfondies dans les Quatre Écoles classiques de l’Analyse Transactionnelle, auprès de leurs formateurs, à l’occasion de nombreux stages résidentiels.
Consultations autant que supervisions pour professionnels en ligne.
Tél. 0477 22 26 06
Courriel : nasielski.s@skynet.be
Site : www.cepsi.org