Depuis 1999, la bientraitance prend progressivement sa place dans tous les domaines.
Et c’est « Tant Mieux » !
Même s’il y a toujours eu des personnes bien-traitantes et si l’intention des services sociaux qui « luttaient » contre la maltraitance était indéniablement orientée vers les solutions les plus optimales, avant que le mot « Bientraitance » ne soit inventé, il y avait un vide conceptuel.
Et nous voilà donc, depuis bientôt 20 ans, riches d’un mot qui permet de construire une vision partagée avec des lignes de conduite de plus en plus précises. Cela change le paysage…
Personne ne peut faire fi de la Bientraitance.
Comme pour tout ce qui concerne le respect, il y a celui que l’on reçoit et celui que l’on prodigue.
Un vent nouveau souffle mondialement, mettant des mots sur les choses, clarifiant les situations d’abus, et réclamant plus de bientraitance pour tous ceux qui nous sont chers : « moi », les enfants, la famille, le couple. Et bien plus encore : les animaux, l’eau, l’air, les déplacements, l’alimentation…
Tous les métiers centrés sur les personnes sont concernés, évidemment : les enseignants et tout l’accueil réservé aux enfants, les services d’aide, les personnes qui accompagnent les personnes âgées (en famille ou en institutions) ou le domaine des soins hospitaliers et à domicile. Mais cela concerne aussi tous ceux qui sont souvent injustement mal/moins-aimés parce qu’ils ont perdu leurs droits, leur statut ou n’en ont pas encore acquis dans notre pays : les SDF, les migrants… et ceux qui sont sensés s’en occuper dans le respect de notre dignité à tous, humains.
Mais il s’agit aussi des femmes qui vivent actuellement sous le seuil de pauvreté avec leurs enfants. Des solutions doivent être trouvées pour que le pays lui-même puisse se regarder avec fierté de savoir tous ses ressortissants hors du besoin.
La Bientraitance clarifie aussi le cadre des exigences citoyennes vis-à-vis du gouvernement, de toute action politique, de la police, et, bien sûr aussi du monde économique. Celui des entreprises est pleinement concerné aussi, car, il est certainement possible de « produire » des « biens » et des « services » dans la paix et dans le respect de toutes les parties-prenantes.
Heureusement, maintenant, il y a un mot pour recadrer les relations et pour agir sur l’inacceptable, dont les abus de pouvoir et le harcèlement.
La Bientraitance commence (égoïstement ?) par soi-même.
Tout me concerne, et en particulier la Bientraitance : il s’agit d’une relation mutuelle entre mes attitudes et la façon dont je suis traité(e). En désirant le Meilleur pour tous, en mettant en pratique la Bientraitance au niveau de mes actes, je change le monde. Surtout si je le fais avec délicatesse.
Car la Bientraitance commence (égoïstement ?) par soi-même. Chacun(e) s’honore elle/lui-même dans une attitude d’équilibre respectueux vis-à-vis de soi et des autres. TOUS les autres, car le vivant, c’est nous et notre environnement. La Bientraitance concerne tous les vivants, ici et maintenant, et à venir.
Elle s’appuie sur les Droits de l’Homme et de l’Enfant pour exister juridiquement.
| Marilyn DROOG, psychologue spécialisée en Constellations familiales et en CSE&O, est membre de Cofasy asbl, association professionnelle des constellateurs regroupés autour d’une même charte éthique. www.cofasy.be. Tabou-PasTabou by Abunde s.c.r.l. propose des formations et/ou un accompagnement à la Bientraitance basés sur suffisamment de théorie, beaucoup de pratique et des mises en scène didactiques. Avec les Constellations d’Entreprises et Organisations (CSE&O), il est possible d’amener des changements, dont, dans ce contexte-ci, lancer un programme Bientraitance dans une institution. www.bientraitance.be |
rue de la Fauvette 15, 1180 Bruxelles
GSM : 0495 53 55 63
E-mail : abunde.mdroog@gmail.com
http//www.bientraitance.be