Dans la culture populaire, on dépeint la psychothérapie comme un luxe que peuvent s’offrir les plus fortunés qui veulent comprendre leurs ruminations existentielles. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le remboursement par l’État de séances de psychothérapie peut paraître insensé aux yeux de plusieurs, particulièrement dans un contexte où les finances publiques sont exsangues. Ces idées reçues masquent une réalité alarmante, qui commande une action audacieuse de nos gouvernements.